2 août 2020

Mon manuscrit « battement d’elle » est terminé, corrigé par ma super bêta Sandrine (je n’y serais jamais arrivé sans elle).

Parce qu’il y a un début, parce qu’il y a une fin, parce qu’il faut savoir tourner les pages, et fermer des livres.

Katy va voler de ses propres ailes

Romance MM de Noël

A l’approche de Noël, Gareth, jeune entrepreneur, se réjouit de passer les fêtes en compagnie de ses amis, sa famille mais surtout Charlie, son fils de 3 ans.

Il est heureux de pouvoir mettre son travail de côté, ainsi qu’un certain décorateur qui lui mène la vie dure depuis quelques mois.

Mais cette accalmie est de courte durée car, suite à un malentendu, un trouble-fête au costume flashy s’invite à son dîner de réveillon.

Gareth va devoir reconnaître l’évidence qui se présente à lui et accepter de se laisser à cette nuit qui pourrait tout changer.

Editions Ethen

194 pages

Sortie : 24 Juin 2020

Auteur : Aleen Nygreen

Chronique :

Gareth père de famille célibataire, de Charlie 3 ans, gérant d’entreprise dans le bâtiment déteste Hayden. 
Un architecte d’intérieur débarqué de Londres depuis quelques mois où il remportait un franc succès jusqu’à Paris ou New York.
Mais voilà que le soir de noël Hayden débarque chez Gareth sur un mal entendu ou plutôt sur une mauvaise communication téléphonique.

Une histoire d’amour courte (194 pages), agréable à lire, qui fera passer un bon moment au lecteur surtout s’il aime les romances MM.

Le personnage de Gareth, que j’ai apprécié, est un homme fort en apparence, mais qui finalement a ses faiblesses. Si je regarde entre les lignes, c’est un homme qui se refuse à aimer suite à son passé. En effet, pendant quelques mois, il a eu des relations d’un soir avec des hommes et également des femmes et Charlie a débarqué dans sa vie abandonné par sa mère. Depuis, il ne s’autorise plus d’histoire jusqu’au jour ou…

Hayden lui était sur le point de se marier. Finalement, un ex autoritaire a voulu qu’il quitte tout pour atterrir dans une bourgade anglaise de 4.000 habitants et qu’il se mette à porter des costumes égocentriques. Un personnage théâtral que l’auteur a créé. On arrive bien à l’imaginer.
Deux personnages à l’opposé l’un de l’autre, mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent.
Un architecte et un gérant de la construction voilà de quoi les faire se rencontrer, d’autant plus si une voiture en panne met toutes les chances de leur côté pour les faire passer le réveillon entre le gamin et les deux meilleurs amis de Gareth.
L’action se passe principalement ce soir-là. Une nuit où la vie des deux hommes va finalement les faire basculer l’un vers l’autre.

Et donc ?

Un livre qui se lit vite.

Ce n’est pas ma lecture préférée mais la plume étant agréable et l’histoire bien écrite, on se laisse quand même emporter jusqu’à la fin. Mais si la fin est prévisible.

Un recueil pour soutenir la SNSM

Coup de vent en Mer est un recueil de 15 histoires sur un seul thème la mer. Après un appel à texte organisé par l’éditeur Marathon Editions, voici les 15 histoires lauréates.
Le thème récurant de ce recueil de nouvelles est : la mer.
Les histoires sont toutes différentes les unes des autres. Les écrits sur la mer sont aussi vastes que son immensité, parfois fantastique, poétique ou meurtrière et parfois remplis de pirates et de marins ou de simples passagers en pleine traversée. Mais toujours tourné vers ses dangers, mais surtout sa beauté.
J’ai apprécié certaines d’entre elles (5 exactement, ce qui est peu pour un recueil de 15 histoires), certaines un peu moins car à mon goût un peu trop incongrues, trop fantastiques et ne m’ont pas transporté entre les mots.
Toutefois, on se projette dans ses textes qui nous invite à partir à l’aventure et à glisser sur ces eaux bleues.
Pour les passionnés de la mer, ce livre permettra également de faire une bonne action et de soutenir les sauveteurs bénévoles de la Société Nationale de Sauvetage en Mer – SNSM puisque les droits d’auteur de ce livre leur sont reversés.

INTERVIEW SAN VIERI

Bonsoir San,

Merci d’avoir accepté de répondre à mes questions

Mais c’est moi qui vous remercie de m’offrir cette possibilité.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai 47 ans, je suis mariée et j’ai 2 enfants, une fille de 21 ans et un garçon de 16 ans + 3 chats. J’habite près de Vienne dans le nord de l’Isère, à 25 mm de Lyon. J’aime lire depuis toujours. En fonction des étapes que j’ai traversées dans ma vie, mes goûts ont évolué, mais je lis à peu près tous les genres. J’ai une préférence pour le fantastique et l’aventure, surtout s’il y a une histoire d’amour ! Mais je trouve mon bonheur un peu dans tout.

J’aime partager des bons moments entre amis, autour d’une table, avec un bon vin.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?

J’écris depuis trois ans.

En 2017 j’ai vendu mon magasin – j’avais un showroom de carrelages, de meubles de salles de bains et de robinetterie – Avant cela, entre mon activité professionnelle, l’éducation de mes enfants et le quotidien, je n’avais pas une minute à moi. Même pas le temps d’y penser !

Comment est né « Une force insoupçonnée » ?

Une force insoupçonnée est d’abord né dans mon imagination. Depuis que je suis enfant, chaque soir lorsque je me couche, je m’invente une histoire. Elle peut durer très longtemps, un, voire deux ans. En fonction de ma difficulté à trouver le sommeil, les épisodes avancent plus ou moins vite. Une force insoupçonnée était mon histoire du moment, celle dans laquelle j’étais plongée pendant la vente de mon magasin. Devant cet espace-temps totalement nouveau pour moi, j’ai ressenti le besoin de l’écrire, presque comme une révélation. C’est alors qu’une pulsion irrépressible s’est emparée de moi : coucher sur mon clavier le film qui se jouait dans ma tête.

Combien de temps avez-vous consacré à écrire votre livre (je dis ça parce que j’ai senti ces heures dans chaque ligne et que chaque mot est pesé pour rendre ce livre totalement réaliste).

J’ai mis 3 ans. Et vous avez raison, je n’ai pas compté les heures… J’ai écrit quasiment tous les jours, les week-ends, en vacances et surtout très tôt le matin. C’est là que j’étais la plus performante. Autant vous dire que mes nuits étaient devenues très courtes, à certains moments j’étais même insomniaque, surtout en période de création.

Comment avez-vous créé cette fratrie hétéroclite et qui vont braver tous les dangers pour se sortir des narcos ?

À vrai dire, je ne sais pas trop. J’avais surtout l’héroïne bien en tête et il me fallait quelqu’un qui lui soit suffisamment cher pour que cela fonctionne, alors j’ai créé Thomas, et autour d’eux, le contexte particulier de leur enfance pour bien que l’on comprenne le lien fusionnel qui les unis.

Vous êtes-vous inspiré de personnages réels pour créer El Diablo ou Géronimo/Jaxson ?

Pour El Diablo, je me suis inspiré d’un chef de cartel mexicain ultra violent El Mencho.

Pour Geronimo/Jaxson, en ce qui concerne le physique, oui absolument, je regardais même constamment des photos pour affiner mes descriptions et pareil pour Alice. (Ce sont des personnages qui m’ont plu dans des films)

J’ai façonné le caractère et la personnalité de Jaxson de toutes pièces, en revanche pour Alice je me suis souvent inspiré de ma fille.

J’ai lu dans la « Dépêche libéré Vienne » que vous n’avez jamais été en Colombie, et pourtant, on s’y croirait, alors comment avez-vous fait pour que l’action et les lieux paraissent plus vrai que nature ?

J’ai fait un énorme travail de recherche, sur les cartels, la fabrication de coke, les labos clandestins… J’ai regardé des reportages et des documentaires sur des sujets divers et variés en Colombie. Je me suis documentée sur les enlèvements, les Fracs, les faits divers dans la presse en ligne. Par exemple, je peux vous dire que 95 % de mon prologue est une histoire vraie, (un reportage sur YouTube) qui s’est déroulée il n’y a pas si longtemps. J’ai aussi écumé les forums de voyageurs, pour avoir un ressenti et un point de vue extérieur. Même si je ne suis jamais allée en Colombie, j’ai déjà eu l’occasion de randonner dans la jungle en Afrique et en Asie, j’ai même passé une nuit dans une tribu, donc je sais quand même un peu de quoi je parle. Aussi, un outil qui m’a été très utile, je dois le dire, c’est Google Earth. J’ai pu me rendre à chaque coin de rue lorsque j’en avais besoin.  

Comment avez-vous trouvé ces petits mots ou expressions locales que vous parsemez dans votre texte ? Parlez-vous l’espagnol ?

Non je ne parle pas espagnol… J’avais choisi italien, MDR.

En regardant la série Narcos sur Netflix j’ai vite compris que « cabrón » était incontournable ! La manière de parler des narcos devait être réaliste donc j’ai cherché des insultes colombiennes sur le Net, j’en ai noté d’autres dans la série, et même dans les reportages en VO que j’ai visionné. Je me suis aussi rendu compte que l’utilisation de surnom était monnaie courante dans les pays d’Amérique latine. Quelqu’un de mon entourage qui parle espagnol m’a dit que je n’avais pas fait d’impair… Ouf !

Et puis j’ai trouvé que cela apportait du réalisme à l’histoire.

Votre livre fait voyager dans les ruelles et la jungle colombiennes. Avez-vous un voyage en vue pour cet été ?

C’est ça qui est génial avec les livres, l’esprit peut voyager sans limite. Rien ne me fait plus plaisir que de réussir à embarquer mes lecteurs.

Je n’ai pas de voyage prévu pour cet été. En plus avec cette période compliquée, ce serait difficile. Mais peut-être l’année prochaine qui sait ? J’aimerais trop aller en Colombie, faire la route du café et bien sûr visiter Carthagène.

Y aura-t-il une suite ? Entre le nouveau job de Géronimo et des retrouvailles avec Alice ? Allez San dites oui !

J’ai laissé plein de portes ouvertes, au cas où…

J’ai donc plusieurs chemins possibles, j’ai commencé à écrire quelques pages, mais je me suis rendu compte qu’il fallait d’abord que le film se passe dans ma tête. Alors oui il y aura une suite. Des retrouvailles ? Peut-être… J’ai envie de développer aussi mes personnages secondaires.

Mes nuits recommencent à être tourmentées, donc c’est bon signe !

Embarquement imminent

Résumé :
Ses études de médecine terminées, Alice Vernay décide de rejoindre son frère Thomas en Colombie, pour apporter son aide à une association de quartier, La Casa de Todos.

Mais après quelques semaines, les deux médecins se font enlever par des Narcos afin de soigner le leader d’un des cartels les plus importants du pays, réputé pour sa cruauté : El Diablo.

Malgré tout, Alice finit par être libérée alors que Thomas doit rester sur place ! Désemparée, elle met tout en oeuvre pour le sauver, et fait appel à Geronimo, un homme mystérieux au caractère ombrageux, qui mène une guerre acharnée contre le cartel…

Entre méfiance et attirance, arriveront-ils au bout de cette mission pleine de dangers ?

Plongez dans un roman d’aventures haletant, rythmé par des personnages touchants, au courage sans faille !

Auteur : San Vieri
Titre : une force insoupçonnée
Sortie : 10 avril 2020

Chronique :
Je pourrais simplement vous dire et cela résumerait parfaitement ce que je pense de ce livre : Lisez-le si vous aimez l’action, si vous aimez voyager, si vous aimez le suspense, si vous aimez la passion.

Voilà ce qui me permettrait de finir ma chronique et de passer au livre suivant. Mais impossible :
Premièrement, ce serait ne pas faire honneur à l’auteur. Derrière ce livre, je sens les heures de travail et de corrections. Il y a de la recherche pour monter cette histoire et la rendre crédible.
Deuxièmement, j’avoue qu’après avoir lu un tel livre, j’ai besoin de faire une pause, tant j’ai été plongé dans l’histoire. C’est vrai qu’un livre de 566 pages ça prend du temps à lire.

Pour me défaire de cette dépendance (certainement dû aux effluves de coke des narcos qui ont traînés autour de moi), je dois vous donner matière et vous donner envie de le lire à votre tour.

L’histoire parait plus vrai que nature.

Je me suis demandée à plusieurs reprises s’il ne s’agissait pas d’une histoire vraie, d’un fait divers dont l’auteur se serait servi pour raconter sa version. Mais sur le net pas de trace d’El Diablo.

Le récit parsemé d’expressions et de mots espagnols donnent au texte des couleurs colombiennes, plus vraies que nature et nous invite au voyage dans les quartiers, dans les villes et surtout dans la jungle colombienne auprès des narcos.

J’ai aimé :

Les personnages dont les caractères sont bien développés pour leur donner une dimension humaine. J’ai tellement été plongé dans le livre que je vois chaque visage comme si un film s’était joué devant mes yeux. Chaque personnage a son rôle à jouer dans l’aventure, même s’ils peuvent paraître anodins, ils sont tels une pièce que l’auteur avait étalé devant nos yeux en les plaçant tous un par un dans un grand puzzle.

J’ai aimé l’action qui prend le lecteur dans une aventure à cent à l’heure. J’ai connu l’impatience de lire la suite concoctée par l’auteur. J’ai été tenu en haleine par ce voyage dans le cartel del Diablo.

J’ai aimé le point de vue double entre Alice et Géronimo qui est utilisé par l’auteur, et sur la fin du récit celle de Thomas.

Pour conclure :

J’en aurais voulu plus et que l’histoire ne s’achève pas (pas de la sorte, mais chut, je ne dirais rien)

Donc, si vous voulez lire un bon livre et passez un bon moment…

INTERVIEW SAN VIERI:

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai 47 ans, je suis mariée et j’ai 2 enfants, une fille de 21 ans et un garçon de 16 ans + 3 chats. J’habite près de Vienne dans le nord de l’Isère, à 25 mm de Lyon. J’aime lire depuis toujours. En fonction des étapes que j’ai traversées dans ma vie, mes goûts ont évolué, mais je lis à peu près tous les genres. J’ai une préférence pour le fantastique et l’aventure, surtout s’il y a une histoire d’amour ! Mais je trouve mon bonheur un peu dans tout.

J’aime partager des bons moments entre amis, autour d’une table, avec un bon vin.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?

J’écris depuis trois ans.

En 2017 j’ai vendu mon magasin – j’avais un showroom de carrelages, de meubles de salles de bains et de robinetterie – Avant cela, entre mon activité professionnelle, l’éducation de mes enfants et le quotidien, je n’avais pas une minute à moi. Même pas le temps d’y penser !

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INTERVIEW SAM RIVERSAG

Bonsoir Sam,

Merci d’avoir accepté de jouer le jeux

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, qui êtes-vous ?

Je suis française, j’exerce le métier de juriste, et j’ai écrit un premier roman qui parle d’amour et d’amitié, de nouvelle vie après une déception. Une histoire simple avec une grande dose d’humour pour redonner le moral.

Mes héroïnes sont un brin loufoques et déjantées, elles lisent l’avenir dans les cartes et pratiquent le Ouija. Mais surtout elles croient au prince charmant et ne reculent devant rien pour le trouver. Leurs personnalités ont su conquérir le coeur des lecteurs quel que soit leur âge. L’amour est universel et les femmes se sont reconnues en elles, elles ont connu les mêmes sentiments. La passion est mauvaise conseillère… Ce livre a eu un succès international, il parle d’une star de cinéma, des fans qui seraient prêts à tout pour le rencontrer.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?

Cette passion remonte à l’enfance, je lisais beaucoup et cela m’inspirait des histoires. J’écrivais des nouvelles où les héros étaient des enfants et des chiens, et des lettres à ma mère parce qu’elle me manquait. Ensuite, je me suis mise à la poésie, pendant l’adolescence, la période était propice.

Comment est né « Pour un selfie avec lui » ?

C’est arrivé par hasard, à l’occasion d’une convention « SHERLOCK » qui se passait à Londres. Il y avait énormément de fans qui venaient de tous les continents, tous se réunissaient pour connaître les dessous du tournage de la célébrissime série British, et pour voir les acteurs. Le plus attendu était bien entendu celui qui incarne Sherlock, le grand héros de la série, Benedict Cumberbatch. Quand il est arrivé, tous les mobiles se sont levés, les acclamations ont fusé dans tout le hall.

Les gens étaient surexcités, ils attendaient leur tour pour avoir une photo avec lui.

Une fille est ressortie du studio avec sa photo avec Benedict serrée sur son coeur. Elle s’est jetée dans les bras de sa mère avec émotion. On aurait dit qu’elle tenait le saint Graal… Cela m’a donné une idée. J’allais essayer d’écrire un roman dont l’héroïne principale serait une fan de Cumberbatch.

Voilà comment Mary est née. Lola l’a suivie de près. Il me fallait une fille au caractère totalement opposé afin de jouer sur le comique de contraste. Et comme j’aime l’Angleterre et l’Espagne, j’ai inventé une anglaise un peu flegmatique et une hispanique au sang chaud. Le tour était joué.

Qui est cet acteur qui fait rêver Mary ? Est-ce que vous aussi vous voudriez un selfie avec lui ou sinon avec qui ?

C’est l’acteur qui a été révélé grâce à la série TV Sherlock. Depuis il est connu à Hollywood. Il a tourné des films tels que “The fifth power”, “La taupe”, “The imitation game”, “Star Trek”, “Doctor Strange”,  “War horse”, “The current War”, “Reviens-moi”. Des séries: “Parade ends”, “The child in time”. Il campe souvent des personnages intellectuellement extrêmement brillants, qui ont un sentiment de supériorité et quelques déboires dans la vie sociale. Il a été nommé plusieurs fois acteur le plus sexy de l’année, il est photogénique. Il a des millions de fans dans le monde entier. Toute la toile s’est déchaînée pour le dessiner avec ses pommettes saillantes, il y a même des mangas sur la série Sherlock. Son interprétation d’Hamlet a battu tous les records d’affluence, les billets étaient tous vendus dès le premier jour, et les gens ont campé pendant 3 mois devant le théâtre jour et nuit pour tenter d’obtenir des places revendues.

Oui, j’aimerais bien un selfie avec lui…

Sinon avec qui ? Avec Louis de Funès si c’était possible!

Qui vous a inspiré vos personnages ?

 Mary et Lola sont des descendantes de Bertie et Jeeves, qui sont des personnages de P.G.Wodehouse. Jeeves est l’intello qui tire Bertie de toutes les mauvaises situations. Bertie se fourre toujours dans des situations difficiles. Il ne peut plus se passer de son majordome.

Les personnages secondaires sont des stéréotypes, ce sont mes lectures et aussi le cinéma qui me les ont inspirés, parfois aussi des gens croisés dans la vie…

Avez-vous des points communs avec Mary ? Ou qui vous a inspiré ce personnage ?

 J’ai quelques points communs. Comme elle, j’aime les stars, dont Benedict Cumberbatch. Je l’ai vu jouer Hamlet et je vais voir tous ses films. J’aime l’amitié, c’est important pour moi. Je suis gentille  et ne recherche pas le conflit. Je fais confiance. Son nom m’a été inspiré par Marion Cotillard. Au début, le personnage s’appelait Marion, mais comme elle était anglaise, je l’ai rebaptisée Mary. Elle n’a pas les yeux bleus, mais elle aurait aimé les avoir! Comme Marion…

Sa crédulité vient plutôt de Bridget Jones, elle est comme elle, amoureuse, sous le charme d’un faux-jeton comme Hugh Grant…

Quel est votre moment propice pour écrire ? Avez-vous des rituels ?

 J’aime bien écrire le soir, quand tout est calme et que mon esprit vagabonde…

Je n’ai pas de rituel, je me mets devant l’ordinateur, n’importe où, et je laisse courir mon imagination… J’aime aussi me promener, beaucoup d’idées viennent pendant que je marche au milieu des arbres. La nuit, je me réveille parfois, et je note des idées, des dialogues entre mes personnages. Il faut dire qu’ils sont un peu envahissants, à cause de leurs forts tempéraments!

Comment avez-vous vécu le confinement ?

 Pas trop mal. Inquiète, mais prudente. Je me suis réfugiée dans l’écriture. J’en ai profité pour faire ce que je n’avais pas le temps de faire.

En avez-vous profité pour écrire ?

 Absolument.

J’ai siroté votre livre (sans la piscine) mais vous quel livre allez-vous siroter au bord de la piscine cet été ?

 Je finis d’abord « Royal Flush » de Lynda La Plante, puis « L’accusé » de John Grisham et je vais relire « L’adieu aux armes » d’Hemingway.

Peut-on avoir quelques infos sur votre prochain roman ?

C’est un roman policier avec des personnages attachants. Il y a un commissaire un peu bougon, avec un coeur d’or, un inspecteur sexy et mystérieux, une psychologue romantique mais arriviste, un jeune écrivain en herbe. L’histoire commence à Paris puis se déroule en Europe et en Amazonie. L’intrigue a pour fond la passion et la trahison.

Une dernière chose à ajouter ?

 Merci beaucoup pour cette interview, Calysia, j’ai passé un excellent moment avec vous et j’espère que vos lecteurs prendront autant de plaisir à nous lire que j’en ai eu à me confier à vous.

Je ne manquerai pas de vous parler de mon prochain roman à sa sortie, j’ai vraiment apprécié vos questions, elles étaient pleines d’intérêt, elles m’ont permis de faire découvrir à vos lecteurs le making-off de « Pour un selfie avec lui »

Je vous souhaite beaucoup d’autres interviews, je suis persuadée que de nombreux auteurs auront envie de me suivre dans cette voie.

INTERVIEW ALICE NEVOSO

Alice Nevoso est l’autrice de « Jalouse, moi ? Pourtant, j’ai une vie passionnante ! » Merci à elle d’avoir accepté de répondre à quelques questions.

Pouvez-vous vous présenter, en quelques mots.

Je vais bientôt avoir 40 ans, je suis enseignante et maman. J’aime (en vrac) le chocolat, les histoires du passé et du présent, les théières, l’Art, les enfants, et le papotage avec mes copines.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?

J’ai des idées de romans depuis 3-4 ans. Mais je noircis des cahiers depuis mon adolescence.

Comment vous est venue l’idée de ce roman ?

C’est d’abord le personnage de Clara qui s’est imposé à moi. La seule façon pour Clara de contrer ses angoisses est d’envisager le pire, d’aller au bout de ses idées délirantes et d’utiliser l’autodérision pour faire barrage à ses obsessions. Et puis, j’ai essayé de construire un univers autour d’elle.

On dit souvent qu’un auteur(e) met un peu de lui/elle quand il/elle écrit, quel est votre point commun avec Clara ? Et de façon générale, qui vous inspire vos personnages ?

J’ai beaucoup de points communs avec Clara, et je soigne mes névroses en les exagérant !! Pour tous les personnages, j’aime m’inspirer de la vie réelle : amis, collègues, inconnus croisés au gré des rencontres, etc. Je digère leurs histoires et je les transforme…

Dans votre livre, Clara aime la BD, est-ce aussi votre cas ?

Oui, j’aime bien lire des BD de temps en temps, et avec mes enfants, j’en lis de plus en plus ! Mais en fait, dans ce roman, je voulais parler de la création en général, car j’ai plusieurs amies qui ont un tempérament artiste (et même une vie artistique), et cet univers de la création me fascine. Savoir comment les idées viennent, à quel point elles sont fugitives et comment on peut les « capter » : c’est un mystère pour moi…

Pourquoi le choix de l’autoédition ?

J’ai fini d’écrire mon roman pendant le confinement (lors de soirées où enfin le calme était revenu à la maison !). C’était une situation inédite, et l’envoi de manuscrit était bien entendu impossible. Alors je me suis dit : « pourquoi pas tenter l’auto-édition ? ». En plus,  cette solution permet de tester son roman auprès des lecteurs et d’avoir un retour direct ! J’ai eu beaucoup de messages très bienveillants, de critiques constructives et j’ai fait de belles rencontres virtuelles !

Quel est votre moment propice pour écrire ? Avez-vous des rituels ?

J’aime écrire tôt le matin ou tard le soir, en buvant des hectolitres de thé ou de tisane.

Quels sont les auteurs que vous admirez ?

De façon générale, j’aime la littérature féminine. Les auteures que je révère par-dessus tout sont Isabel Allende, Ludmila Oulitaskaïa, Zoé Valdès ou Fatou Diome. J’aime leur style unique, leur vision du monde, et leur façon de parler des femmes.

Plus récemment, j’ai découvert la « chick literature » venue d’outre-Manche, et j’aime beaucoup les romans de Sophie Kinsella, qui sont fins, pétillants et drôles.  Côté français, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire les œuvres de Marie Vareille.

Nous venons d’être confinés durant plusieurs semaines, avez-vous écrit pendant cette période ? Avez-vous profité pour vous lancer dans un nouveau roman ?

Oui, j’ai commencé à écrire un second roman, ma tête déborde d’idées, mais il faut canaliser tout ça. Les thèmes que j’aimerais aborder sont : la maternité, la transmission, et bien sûr, la condition féminine…

Merci Alice

RENDEZ-VOUS AVEC LA VIE

Une douleur lancinante se fit au creux de ses reins, la sortant brusquement du sommeil. Elle se cambra tentant de la chasser, même si elle savait que c’était, de toute façon, sans espoir. Une tension se fit autour de son ventre, comme s’il cherchait à s’étendre à l’infini. Depuis, hier soir, elle avait mal, mais elle n’osait rien dire, elle savait qu’au fil des heures, ses souffrances se feraient plus intenses entre ses reins. Mais au final, sa douleur deviendrait une délivrance et un nouveau jour se ferait dans sa vie de femme.

Elle se redressa sur son lit jusqu’à s’y asseoir, jusqu’à ce que la douleur se fasse moins vive. Elle savait, qu’à partir de maintenant, elle ne pourrait pas se rendormir. Elle tapota son oreiller en silence et s’allongea sur le dos lentement. Elle fixa ses yeux au plafond et respira longuement et profondément, afin de se détendre, ou tout du moins d’y tenter.

Elle aimait ces instants où tout était silencieux dans la maison, où tout s’éveillait lentement autour d’elle. Elle aimait entendre la vie se créer dans chaque foyer qui l’entourait. Elle aimait la naissance d’un nouveau jour, et le soleil qui se levait paresseusement sur l’horizon, faisant rougir ses volets, éclairant chaleureusement la chambre à coucher. Cette lumière d’un nouveau jour qui lui laissait espérer que ce soir, enfin, elle le verrait et le serrerait dans ses bras. Lui qu’elle avait tant attendu.

Elle savait que, le moment venu, des larmes envahiraient ses joues. Mais lorsqu’elle le verrait, elle serait tellement heureuse que l’eau salée que ses yeux déverseraient, ne serait qu’un détail dans ce bonheur absolu que la vie lui offrait. Elle avait tant attendu, tant espéré ce jour où enfin, il viendrait à sa rencontre qu’elle finissait par s’impatienter de temps de temps.

Elle souffla de nouveau longuement, lorsqu’une douleur remonta entre ses reins, un sanglot jailli de ses lèvres. Elle tenta de camoufler en mettant sa main sur sa bouche. Elle voulait que tout, autour d’elle, reste silencieux, comme le jour qui se levait lentement à l’extérieur des volets clos. Elle voulait garder ce moment pour elle seule, ce dernier matin dont elle se souviendrait toute sa vie. Cet infime moment qui la mènerait vers un nouveau chemin, sur lequel elle serait désormais accompagnée.

Son mari, allongé à ses côtés, se mit à bouger dans son sommeil. Elle retient son souffle espérant ne pas l’avoir réveillé. Il passa, machinalement, son bras autour d’elle. Elle savait qu’il s’inquiétait depuis quelques jours. Il lui avait dit déjà qu’il la trouvait plus fatiguée qu’à l’accoutumé. Elle, elle tentait de ne pas le paraître, dormait souvent après déjeuner, afin de récupérer de ses insomnies matinales. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète pour elle inutilement. Car, finalement, ce qui comptait le plus à ses yeux, c’était son rendez-vous, qui de jour en jour, se rapprochait.

Le matin, son mari avait peur de la laisser seule, et il espérait seulement ne pas manquer le rendez-vous, qu’elle fixerait à sa guise. Il espérait qu’il pourrait rapidement la rejoindre, afin de lui tenir la main et de rester à ses côtés tout le temps qu’elle aurait besoin de lui. Avant de partir, il trouvait une excuse pour retarder son départ de quelques minutes. Puis, il partait en courant, avant de monter rapidement dans sa voiture.

Mais elle, tout comme lui, savait que ce n’était pas eux qui pourraient fixer ni la date ni l’heure exacte de ce rendez-vous. Mais après tout, elle était heureuse et elle lui prit la main en pensant à la première fois où elle avait entrelacé ses doigts aux siens. Cela commençait à dater maintenant. Mais chaque jour à ses côtés avait été pour elle, des jours merveilleux, même si parfois, ils avaient été durs. Mais à ses côtés, la vie lui avait toujours semblait plus douce. Cela faisait cinq ans, maintenant qu’ils s’étaient croisés et enfin aimés.

Elle souffla lentement chassant la nouvelle douleur qui s’éveillait en elle. Elle se tourna son visage pour regarder l’heure. Il était à peine 5 heures du matin. Le rendez-vous serait pour aujourd’hui, fit-elle en chassant une goutte de sueur sur son front. Légèrement, elle se releva sur le matelas, enlaçant son ventre de sa main, le caressant, en prononçant des mots d’amour que seul un être invisible aurait pu entendre.

Lentement, elle s’approcha de son mari et, d’une voix tendre, elle lui dit qu’il était l’heure de partir. Elle lui caressa le visage, déposa, sur ses lèvres, un baiser. Elle s’assit sur le lit, souffla profondément et se leva lentement. Elle se dirigea vers la salle de bain où elle avait déjà préparé des vêtements propres, au cas où elle aurait besoin de partir rapidement de la maison. Elle voulait, elle ne savait pas pourquoi, partir de la maison, en étant présentable. Sa valise, quant à elle, était déjà dans le coffre de la voiture, depuis plusieurs jours. Elle avait déjà tout prévu, mais ne manquait pas d’y jeter un coup d’œil régulièrement.

Quand, elle se rendait dans le garage, à la nuit tombée, pour vérifier son contenu, elle défaisait alors la valise à même le coffre. Là, elle comptait les affaires, tout en les pointant sur une liste qu’elle avait établie. Après quelques minutes, la porte du garage s’ouvrit et son mari la prit dans ses bras. Il la rassurait de sa voix douce en lui répétant que tout allait bien se passer. Il lui disait qu’il l’aimait et qu’il était l’homme le plus heureux de la terre. Alors il refermait la valise et le coffre et en réajustant le cardigan de sa femme, pour pas qu’elle n’attrape pas froid. Puis, il éteignait la lumière et la menait, par la main, jusque dans la chambre, où l’un contre l’autre, ils s’endormaient enfin.

C’est ainsi que sa soirée avait commencé, pensait-elle en arrivant sur les lieux du rendez-vous. Et très vite, on l’avait prise en charge, elle n’avait plus rien à faire puisqu’elle approchait de l’heure fatidique. Son mari restait auprès d’elle et comme à son habitude, il lui parlait d’une voix douce et posée.

Autour d’elle, on virevoltait dans tous les sens, tant bien que mal, dans une pièce trop petite pour autant de gens. Elle les regardait sans rien dire, leurs mouvements devenaient soporifiques et elle rêvait d’une bonne nuit de sommeil enfin où elle ne serait plus dans cette interminable attente.

Pour elle, on avait des gestes précis. Les gens savaient ce qu’ils faisaient et comment ils devaient agir vis-à-vis d’elle. Ils allaient même jusqu’à anticiper ses moindres besoins. On lui parlait doucement, on l’encourageait, on la rassurait. Tout se passerait bien.

Pourtant, son rendez-vous semblait se faire attendre et elle commençait à s’impatienter. Heureusement, son mari était resté à ses côtés. Il avait fini par s’endormir sur la chaise, installée à côté d’elle. De temps en temps, il se réveillait, se levait et lui prenait la main. Il l’embrassait et lui souriait.

Pour l’heure, elle se sentait dépassée par les événements. Elle ne savait que faire. Son mari non plus, ne trouvait plus les mots, alors que les minutes s’égrainaient lentement. Elle voyait qu’il était nerveux, et lorsque leurs regards se croisaient, ils se souriaient sans rien dire. Lui, également, la voyait attendre et de minutes en minutes avoir toujours plus mal, se cabrer davantage, souffler plus profondément. Elle ne disait rien sur sa souffrance, sur son attente et se contentait de le regarder, tentant de sauver les apparences, avec un visage qui se noyait derrière sa sueur.

Il essuya une perle de sueur qui s’était formée sur le front, de sa femme, et se leva de sa chaise. Il devait avaler un café afin de pouvoir rester éveillé et patienter avec elle. Il s’en voulait de s’endormir sur sa chaise alors qu’elle avait besoin de lui. Elle le regarda sortir le suivant des yeux et en soufflant longuement. Elle savait qu’il ne tarderait pas et dans ses yeux, elle voyait qu’il était aussi impatient qu’elle, et elle reprit courage.

Elle respirait par petites bouffées, comme on le lui indiquait. La douleur s’était faite plus intense, plus vive, prête à la déchirer au plus profond de sa chaire. Les mouvements s’étaient intensifiés en elle, tournant glissant. Son mari debout à ses côtés tentait de sourire pour lui donner du courage et lui montrer que tout allait bien, l’aidant dans son épreuve par sa simple présence.

On la souleva par les bras, et la femme qui était en face d’elle lui dit quelque chose qu’elle n’entendit pas. Elle était déjà ailleurs et sentait enfin son rendez-vous arriver. Elle ne cessait de penser à cette rencontre, enfin maintenant presque touchable du bout de ses doigts.

Le Jour et l’instant avaient été bien choisis, elle demanda l’heure, 9 heures à peine. Elle savait que le moment était enfin venu et elle ne voulait pas être en retard. Elle souffla en poussant une dernière fois, sous l’ordre des gens qui l’entouraient et elle entendit un cri de délivrance auquel elle mêla le sien. Elle voulait le voir enfin après avoir tant attendu. Elle voulait le tenir dans ses bras, le serrer contre son cœur, croiser son regard.

Enfin, elle put le présenter à son mari qui était resté à ses côtés, et l’embrassait avec un large sourire aux lèvres. Elle, elle l’avait côtoyée depuis 9 mois, elle le connaissait déjà un peu, pourtant sans jamais avoir vu son visage. Chaque jour qui s’était écoulé, elle les avait passés à ses côtés sans jamais le croiser, mais toujours en lui donnant tout son amour.

Enfin, on lui tendit un petit être qui gigotait maladroitement, tout en pleurant. Il était son petit ange, mais aussi le sien à lui. Il était si petit entre ses mains. Elle le voyait si fragile, mais elle en ferrait un homme fort. A cet instant, les souffrances qu’elle venait de vivre s’envolèrent de son esprit. Elle déposa un baisser sur son petit crâne où un duvet fin avait poussé, lui faisant des cheveux.

Lentement, on souleva son fils de son ventre. On devait le nettoyer, lui faire une toilette, afin de le rendre présentable pour les visites qu’il aurait tout au long de la journée. On devait également le peser et le mesurer afin d’inscrire ces informations dans le carnet de santé qui le suivrait pendant toute sa vie.

Pendant ce temps, elle embrassa son mari et pour la première fois elle réalisa qu’elle le voyait pleurer. Il réalisa que ses larmes avaient coulé et s’essuya les yeux sans rien dire, comme si bêtement, il essayait de se cacher. Elle prit le col de sa blouse l’attirant à elle, aux creux de son oreille, elle lui dit merci. Il dit très tendrement que c’est lui qui devait la remercier de lui avoir donné un aussi beau fils.

Enfin, on lui tendit de nouveau ce petit être, enveloppé dans un drap blanc. Le petit ange semblait s’être endormi. Elle regarda son mari, de nouveau, il s’était remis à pleurer. Lentement, des larmes se mirent à couler de ses propres yeux. Alors ensemble, ils rirent mêlant la joie de leurs larmes à la naissance de leur fils avec lequel ils avaient pris un rendez-vous avec la vie.

Hommage

Elle était assise entre les murs blancs. Elle parlait sans réfléchir et le flux de ses paroles s’enchaînaient sans discontinuer. Elle marqua une pause pour la première fois en dix minutes. Dans ce silence, sa voix lui revient en écho.

Elle ne la reconnut pas.

Elle vit le reflet de son visage sur un tableau accroché au mur. Ce regard n’était plus le sien.

Il était vide, sombre et triste.

L’homme tourna son regard vers elle. Il lui proposa un café. Elle répondit qu’elle préférait rentrer chez elle, tout oubliait de cette nuit d’horreur.

Elle dit que finalement elle avait besoin d’un mouchoir. Il lui tendit la boîte qui était dans son tiroir. Sa vision se voila rapidement et les larmes se mirent à couler.

Texte écrit au lendemain des attentats du Bataclan