Pourquoi je ne ferais jamais de chronique de complaisance ?
J’ai débuté sur wattpad (comme beaucoup aujourd’hui). Ce que j’aimais particulièrement, c’était les lecteurs qui me poussaient vers l’avant, qui me disaient « vas-y là c’est trop sage invente nous un truc » ou ceux qui me corrigeaient qui pouvaient m’apporter quelques choses et surtout relever les fautes que je pouvais faire. Ces lecteurs m’ont poussé vers l’avant, m’ont permis de me dépasser et m’ont permis d’aller plus loin. Ils m’ont sorti de ma zone de confort (celle qui se situe juste derrière le clavier).
Alors aujourd’hui, que cela soit en service presse ou en comité de lecture, quand ça ne va pas, je le dis.
Il m’est même arrivé de dire à des maisons d’éditions que leurs livres, qu’ils venaient d’éditer, étaient remplis de fautes, qu’il y avait des problèmes de mise en page. Certaines ont revu le livre et ont apporté de nouvelles corrections, d’autres ont pris note, mais n’ont rien fait. J’ai quitté ces maisons d’éditions et je ne ferai pas de nouveau service presse pour elles.
En tant qu’auteur mon but n’est pas d’être édité, mon but est d’être lu.
En tant que lecteur mon but est de lire un bon livre, de passer un bon moment, de voyager (au moins dans mon esprit) et de rentrer dans l’univers de l’auteur.
Aujourd’hui donc j’ai refusé un service presse, mais je tends la main à une jeune autrice et vais l’aider dans sa quête.